[PUBLICATION] Femme enceinte et tomodensitométrie : les dix points que doit connaître tout radiologue

Découvrez le résumé de ce travail ci-dessous 

A. Cantarinha, R. Moreno, B. Akakpo-Koutoney, J-P. Dillenseger, O. Meyrignac

Introduction :
Des situations cliniques urgentes peuvent nécessiter la réalisation d’une TDM pendant la grossesse. Parallèlement, des TDM peuvent être indiquées dans le suivi de la grossesse (pelvimétrie ou contenu utérin). Enfin, la réalisation d’une TDM chez une patiente qui ignore sa grossesse reste une des appréhensions les plus communes dans les services d’imagerie. Effectivement, l’exposition aux rayons X couplée à une injection de contraste iodé soulève régulièrement des questions de sécurité. Connaître les recommandations (doses d’exposition, bonnes pratiques d’injection, etc.) est crucial pour garantir la réalisation d’un examen avec les risques les plus bas possibles.
Matériel et méthodes :
Les publications sur la prise en charge des femmes enceintes en TDM et les recommandations des sociétés savantes ont été étudiées. Parallèlement, une analyse statistique a été menée sur 125 demandes d’estimation de dose utérine dans 65 établissements en France sur le type d’acte, le nombre de passages par examen et la dose délivrée à l’utérus.
Résultats:
Dans le cas où la substitution d’une TDM par une technique d’imagerie non irradiante n’est pas possible et si la patiente donne son consentement, cet examen peut être justifié et donc réalisé. La personnalisation de l’acquisition est recommandée. L’analyse montre qu’une majorité des demandes de calculs de dose à l’utérus font suite à une TDM abdominopelvienne (110/125) avec une dose médiane de 10 mGy et maximum de 50 mGy. Le risque d’hypothyroïdie néonatale consécutif à une injection de produit de contraste iodé en cours de grossesse n’a jamais été montré dans la littérature.
Conclusion :
Chez la femme enceinte, une TDM des zones comme la tête, le cou, le thorax et les membres inférieurs délivre une dose négligeable à l’enfant à naître (< 1 mGy). Lors d’une acquisition abdominopelvienne, la dose à l’utérus est généralement inférieure à 50 mGy, bien en dessous du seuil critique de 100 mGy.

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