Découvrez le résumé de ce travail ci-dessous
ᶜ Popotte ᵃ *, E Berthel ᵇ *, R Letellier ᶜ , T Rancati ᵈ , E Orlandi d , M Munier ᵃ,ᵉ , P Retif ᶜ,ᶠ , S Pereira ᵇ,ᵉ
ᵃ Fibermetrix, 7 Allée de l’Europe 67960 Entzheim, France ; ᵇ Neolys Diagnostics, 7 Allée de l’Europe 67960 Entzheim, France ᶜ Medical Physics Unit, CHR Metz-Thionville, 57000 Metz, France. ; ᵈ Radiation Oncology 1, Fondazione IRCCS Istituto Nazionale dei Tumori, Milano, Italy ; ᵉ ALARA group, 7 Allée de l’Europe 67960 Entzheim, France ; ᶠ Université de Lorraine, CNRS, CRAN, F-54000 Nancy, France
Dans le carcinome épidermoïde de la tête et du cou (HNSCC), des complications précoces de la radiothérapie (RT) sont observées depuis le début du traitement jusqu’à quelques mois après sa fin. Lors d’un traitement de radiothérapie externe, plusieurs paramètres dépendants du patient peuvent entraîner une modification de la distribution de la dose par rapport à la distribution planifiée en raison de la variation du positionnement du patient, de l’anatomie ou des mouvements intra-fractionnels par exemple. Pour vérifier ces paramètres pendant les séances de traitement, l’une des solutions les plus couramment utilisées est la tomographie assistée par ordinateur à faisceau conique (CBCT). De nos jours, l’utilisation du CBCT peut constituer une part importante de la dose totale à la fin du traitement (jusqu’à 10 cGy par séance) et, le plus souvent, le volume irradié par l’imagerie est plus grand que celui irradié par le traitement, ce qui conduit à l’irradiation involontaire d’organes voisins.
Dans cette étude, nous avons cherché à savoir si la faible dose d’imagerie ajoutée à une dose de fraction suivante (2 Gy) pouvait affecter la réponse biologique en termes de réparation de l’ADN.
Matériel et méthodes :
En utilisant un dosimètre IVInomad et des sondes à fibre scintillante spécialement conçues pour cette étude exploratoire, nous avons exposé des fibroblastes de patients atteints de cancer de la tête et du cou à une dose de CBCT suivie d’une dose de fraction de radiothérapie. Les cassures double brin (CDB) de l’ADN et la réparation de l’ADN ont été évaluées par immunofluorescence en utilisant les biomarqueurs gamma H2AX (𝛾H2AX) et pATM.
La dose médiane de CBCT a été mesurée entre 17 et 21 mGy/séance. La cinétique des deux biomarqueurs s’est avérée fortement dépendante du facteur individuel chez les patients radiosensibles. Pour les patients HNC, une dose CBCT préalable appliquée quelques minutes avant la dose de 2 Gy peut avoir un effet sous-linéaire sur les mécanismes de réparation de l’ADN et potentiellement sur la toxicité observée sur les tissus sains.
Conclusion :
Les résultats préliminaires obtenus soulignent l’importance des facteurs individuels et tissulaires pour la reconnaissance et la réparation des CDB lors d’un traitement par radiothérapie utilisant le CBCT.
Résumé court : Lors d’un traitement de radiothérapie externe d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou (HNSCC), pour vérifier les paramètres de distribution de la dose en fonction du positionnement du patient pendant les séances de traitement, l’une des solutions les plus couramment utilisées est la tomographie assistée par ordinateur à faisceau conique (CBCT). De nos jours, l’utilisation du CBCT peut constituer une part importante de la dose totale à la fin du traitement (jusqu’à 10 cGy par séance). Dans cette étude, nous avons cherché à savoir si la faible dose d’imagerie ajoutée à une dose de fraction suivante (2 Gy) pouvait affecter la réponse biologique en termes de réparation de l’ADN en utilisant un dosimètre IVInomad (sondes à fibre scintillante) et des fibroblastes de patients atteints de cancer de la tête et du cou (HNC). La dose médiane de CBCT a été mesurée entre 17 et 21 mGy/séance. La cinétique des biomarqueurs de réparation de l’ADN gH2AX et pATM, s’est avérée fortement dépendante du facteur individuel chez les patients HNC. Il a notamment été montré qu’une dose CBCT préalable appliquée quelques minutes avant la dose de 2 Gy peut avoir un effet sous-linéaire sur les mécanismes de réparation de l’ADN et potentiellement sur la toxicité observée sur les tissus sains. Ces résultats préliminaires obtenus soulignent l’importance des facteurs individuels et tissulaires pour la reconnaissance et la réparation des dommages à l’ADN lors d’un traitement par radiothérapie utilisant le CBCT.
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